Fin des contrats aidés, ordonnances sur le travail, baisse des subventions culture et politique de la ville : un plan social d’ampleur !
Fin juillet, Murielle Pénicaud, la ministre du travail donnait son avis devant l’assemblée sur l’inefficacité des emplois aidés. Quelques jours après ces annonces, les pôles emploi n’ont plus reçu aucun financement pour l’ouverture de nouveau contrats aidés ou le renouvellement des salarié-e-s déjà en poste.
Alors que 60 % des recrutements en contrat aidé dans le secteur non-marchand ne peuvent avoir lieu sans l’aide de l’État, la ministre du travail est en train d’annoncer un plan social de grande ampleur pour les travailleur-euse-s du secteur associatif. S’agit-il de faire de la place pour « la montée en charge » du service civique promis par Jean-Michel Blanquer ? Ou bien de remplacer ces contrats par les nouveaux « CDI de projet » ?
Magnifique livre aux éditions L’insomniaque :
» Wooblies & Hobos
Industrial Workers of the World : agitateurs itinérants aux États-Unis (1905-1919) « Un livre deJoyce Kornbluh
Je vous en propose quelques extraits ci-dessous, mais je vous invite surtout à vous le procurer. En prime : un CD de chants wooblies !
Richard Wright auteur de la préface : « *J’affirme très nettement que ces pages sont les premières à donner une peinture d’une indubitable authenticité quant aux rapports entre les noirs, les communistes et les syndicats. […] C’est une cruelle mise à nu du Noir, du parti communiste, du syndicalisme et des sentiments négrophobes du prolétariat américain.»
En décembre 2016, le numéro de CQFD, journal hautement recommandable, publiait un dossier sur le thème « Y a-t-il une vie après le syndicalisme ».
J’ai relevé les extraits (nécessairement sortis ici de leur contexte) qui m’ont le plus intéressée. À vous de lire la totalité du dossier…
« Germinal au royaume des plates-formes numériques ? »
L’auto-entrepreneuriat, et tout particulièrement dans le cadre des plateformes numériques typiques de l’uberisation : un salariat déguisé, dans le cadre duquel des stratégies de résistance para-syndicales et créatrices se font jour. L’enjeu : lutter pour les droits et pour le potentiel émancipateur.
« Espace de travail », une émission de Mediapart, consacrée aux questions sociales. Rachida El Azzouzi reçoit Jérôme Pinot, coursier à vélo et militant « anti-uberisation », et Patrick Cingolani, sociologue.
On trouve aux États-Unis des exemples de pratiques syndicales alternatives qui permettent l’entrée en action de travailleuses et travailleurs à qui les outils syndicaux classiques sont moins accessibles. Alors que l’organisation des précaires en France reste une gageure malgré son urgence, observons ces pratiques états-uniennes, où le monde du travail est libéralisé de plus longue date.
Un article que j’ai écrit pour le mensuel d’Alternative libertaire de juin 2016.
Je reproduis ici la préface du livre « Construire l’autonomie – Se réapproprier le travail, le commerce, la ruralité », publié par l’Offensive Sociale et Libertaire (OSL) en 2013 aux éditions L’échappée, dans la collection Pour en finir avec.
Dans ce livre, dont je vous conseille la lecture, on trouvera quatre parties :
Travail, quel sens ? Revaloriser les savoir-faire et la culture de métier
Un commerce sans capitalisme. Retrouver de l’autonomie dans les échanges
Nous voulons la terre ! La ruralité comme espace de résistance
Précaires pourquoi ? S’affranchir de la dépendance économique
Christian Morel a écrit trois livres consacrés à l’analyse des mécanismes qui mènent à la prise de décisions absurdes. C’est une sociologie des erreurs radicales et persistantes, et c’est passionnant, parce que cela nous éclaire sur les modes de fonctionnement collectifs, et sur les biais inconscients qu’ils peuvent générer. J’en retranscris ici quelques extraits.
Les décisions absurdes Tome 1 : Sociologie des erreurs radicales et persistantes (voir ci-dessous)
Tome 2 : Comment les éviter (voir mes notes ici)
Tome 3 : L’enfer des règles – Les pièges relationnels Collection Bibliothèque des Sciences humaines, Gallimard
Réédition en Folio Poche, collection Essais
La précarité peut-elle être émancipatrice ? Pour le sociologue Patrick Cingolani, elle ne consiste pas seulement en une forme d’emploi dégradée, mais dessine des possibilités libératrices pour tous les travailleurs. Reste à mesurer ce potentiel révolutionnaire…
Je relaie ci-dessous des extraits d’une note réalisée par Cyprien Tasset, publiée sur le site de La vie des Idées, à propos du livre « Révolutions précaires. Essai sur l’avenir de l’émancipation », de Patrick Cingolani. En vous conseillant de le lire, car ces extraits, tirés de leur texte original… !